Mondial 70.3 Mont-Tremblant : "Je me souviens" !

Tout part de là...

...à Remich au 70.3 du Luxembourg le 21 Juin 2014. Seconde de mon groupe d'âge derrière l'Allemande Bianca GROSSE, j'obtiens le slot tant convoité destination CANADA !!! Quelle joie : me voilà qualifiée pour les Championnats du Monde 70.3 IRONMAN, une des courses les plus relevées du circuit de par la nature des participants, mais aussi une des plus belles de par le cadre proposé ! Chouette :-)

Ah mais attends..., Septembre c'est la rentrée des classes non ?! Oui, c'est sûr, mais la question se pose à peine... comment ne pas emmener les filles ?! Une belle récompense et une aventure inoubliable en perspective à partager en famille !

 

Une préparation efficace

Je vous épargne les démarches administratives et logistiques pour en venir à l'essentiel : la préparation physique ! Pas le temps de chômer...juste 15j pour récupérer !
La suite vous la connaissez, stage sportif à l'Alpe d'Huez et mini-stage à Vittel organisés par Benjamin Pernet auront été les deux moments forts de ces deux mois d'été. Fort il fallait l'être... mais fort aussi en émotion !

 

Le temps de boucler le budget puis la valise (encore un ENORME merci à Marie, Christophe, Nico et tous mes partenaires !), le temps de laisser les consignes et l'équipe entre de bonnes mains , le temps de récupérer les minettes en vacances chez Papy Mamie, arrive enfin le moment de se rendre à CDG pour un décollage imminent !

 

 

Mardi 2 Septembre : Un voyage sans embrouille ou presque !



J'ai eu beau lire en détails toutes les recommandations sur les blogs des uns et des autres, ou encore celles de la compagnie, j'avais complètement zappé qu'une clé plate et une clé btr pouvaient être considérées comme des armes dangereuses et que jamais je ne passerais l'embarquement avec ça !! Pfff... rien n'y fait, je dois donc me résoudre à les abandonner lâchement et surtout tristement...elles seront détruites ! Mais comment vais-je faire pour remonter mon vélo ?!!!

 

Bon... pas trop le temps de s'attarder, la marge que nous avions lors de l'arrivée à l'aéroport a fondu comme neige au soleil après avoir retrouvé toute la team ! L'avion est loin, on nous emmène en navette... Le visage des filles se fige un instant, et elles s'exclament en choeur : "Mais Maman, on ne prend pas l'avion ?!!!" Cela fait sourire tout le monde. Trop drôle !! Puis nouvelle inquiétude, "Et les autres, ils sont là ? on ne les voit pas..." Un rire, deux rires, trois rires provenant du fond...impossible de les confondre ! C'est bon, ils sont bien là ! ;-) Le voyage sera long, 7h35, mais tout se passera bien.

 

Atterrissage : OK
Récupération des bagages : OK
Location de voiture : Peut mieux faire mais OK
Sortie de Montréal : Peut aussi mieux faire mais toujours OK !
Il fait 29°, étouffant...l'orage ne tardera pas à éclater, et quel orage, on ne voit plus rien à 5m : j'évite de penser à dimanche, non, non, Mél, même pas en rêve !!
Ravitaillement : OK - les grandes surfaces ouvrent de 8h à 22h 7j/7 là-bas...


Arrivés à Mont-Tremblant, sur un domaine de golf, devant notre logement, c'est le drame !
Le code qui nous a été fourni est incorrect, impossible d'ouvrir la porte !!!
Il est 20h30, nous sommes épuisés du voyage, de la chaleur, et désormais un peu agacés ! Réveiller le proprio (Français) nous parait compliqué, nous passerons donc nos nerfs sur les pauvres employés de l'agence qui 45min et une intervention plus tard nous éviteront définitivement de dormir dans la voiture. OUF !

 

 

Mercredi 3 Septembre : de découverte en découverte


Réveillés par des petits rires d'enfants à 5h30, la nuit fut bonne mais courte !! La journée appartient à ceux qui se lèvent tôt... oui mais là c'est vraiment beaucoup trop tôt !!!
Maigre consolation, nous sommes super bien logés, et super bien placés : sur cette fameuse Montée Ryan, parcours vélo à l'aller et au retour du dimanche.

Si vous lisez le carnet de voyage des filles, vous y trouverez : "On a passé la matinée à chercher une clé pour Maman !" Assez bien résumé c'est vrai...j'aurais aussi pu dire que nous étions partis à la rencontre des Québécois et de leur accent incroyable, à la découverte de la région des Laurentides, de ses forêts, de ses lacs, de sa faune... pour finalement tomber sur une clé plate, YES !!! c'est vrai aussi :-)

 

 

Mais il n'y a pas que leur accent qui soit déroutant..., il y a aussi la taille de leurs véhicules, leur nourriture, ou bien encore leur vocabulaire !
"Tu continues toujours, tu passes la colline puis tu tournes à la prochaine lumière, d'accord ?!" nous renseigne gentiment le garagiste du coin, ravi de voir des touristes français complètement déphasés. "Oui, oui" répond-on poliment de peur de froisser ce grand gaillard bien sympathique. ...
Tu as compris ce qu'il a voulu dire toi ? Bah non et toi ?! euh non !! Ce ne sera que 2km et quelques demi-tours plus loin, en voyant les feux tricolores que nous comprendrons :-)


Amis citadins, dépaysement garanti, amoureux de la nature, voyage au paradis...

 

 

Clé en main, le remontage du vélo fut rapidement joué. Prête pour cette fameuse petite ballade bucolique :-)
La reco du parcours vélo entre Français fut bien sympathique mais prit vite des allures de sortie rythmée (c'est ce qui arrive quand on n'a pas forcément le même niveau ...).
J'aurais quand même eu le temps d'apprécier le paysage, la qualité des (auto)routes empruntées, d'appréhender les quelques difficultés du parcours qu'il faudra savoir gérer le jour J pour ne pas le payer à pied, et faire la connaissance d'une jeune belge, photographe d'un jour malgré elle ;-)

 


La journée se terminera par la découverte du village accueillant l’événement sportif, et d'une séance photo forcément comique made by BPC ! C'est qu'ici à Mont-Tremblant, on commence à être habitué aux événements du genre... après le 70.3 IRONMAN de Juin, et l'Ironman d'Août, c'est désormais le tour de la finale mondiale 70.3 IRONMAN.

 

Jeudi 4 Septembre : la villégiature de Mont-Tremblant


Après le vélo de la veille, c'est au tour de la combinaison néoprène d'être de sortie ! Le site de mise à l'eau où aura lieu le départ natation dans 3 jours est ouvert aux athlètes tôt le matin.

Essai en eau vive avec toute la "canadian" team BPC réunie pour l'occasion réussi ! Ce sera bien la première fois que je prends autant de plaisir à nager en eau vive, une eau claire, douce, à température idéale (annoncée à 21° ce jour-là) et pour certains même, le café offert et servi sur le bateau !

 



S'en suivra ensuite une reconnaissance des lieux, plage de départ et d'arrivée, parc à vélos, village de stands, arrivée...

 

Et puis vint l'heure de l'épreuve... non pas celle de dimanche, celle du tour en téléphérique !! Les filles n'ont eu que faire de mes excuses de "vertige" ! "Rhoo Maman... c'est pas pire que le Goudirix au parc Astérix !!" oui, bah justement... le "Goudurix" moi, je ne l'ai pas ! 1 minute plus tard nous surplombions le site. Maisons colorées, rue piétonne animée, on se croirait à Disney.

 

 


Près de 2500 participants sont attendus dimanche. Je préfère tenir que courir !
J'en profite donc pour aller chercher mon dossard, non sans une boule au ventre, tellement tout est grandiose ici.
Le nombre de bénévoles est impressionnant, et la gentillesse des gens est déroutante. L'ambiance est à la fête.
Tous les athlètes plus affûtés les uns que les autres ont le sourire, enfin ... jusqu'à ce qu'on les fasse monter sur une balance car oui, Messieurs, Mesdames, la pesée est obligatoire...et mais rassurez-vous les résultats astronomiques sont en livre. OUF !!! :-)

 

 

Bref, le retrait des dossards, digne d'un vrai travail à la chaîne, durera 20 minutes à peine, et sonnera le début pour moi de la montée en pression...

 

Vendredi 5 Septembre : le briefing !


On ne se lasse pas de ce soleil qui brille et qui nous chauffe la peau. Comme il est encore trop tôt pour voir les érables rougir, nous arrivons à la conclusion qu'il faudra revenir ;-)
La chute des températures annoncée pour le week-end fera du bien, car l'humidité et la chaleur ambiantes en deviennent étouffantes.

La journée passera une nouvelle fois trop vite. Ce pays est tellement grand qu'il nous faudrait des journées entières pour le visiter !

 

La nuit tombe, l'orage gronde ! Heureusement, le briefing a lieu sous l'immense chapiteau. 88 Français à prendre le départ, 88 Frenchies qui donnent de la voix ce soir-là ! L'ambiance est à la fête ... Est-ce le stress ou l'émotion, je ne comprends pas toutes leurs explications ... Mais l'orga est au top, et je trouve rapidement réponses à toutes mes interrogations.

Reste plus qu'à profiter du concert et de feu d'artifices tiré pour l'occasion, ou pas ... !! Les minettes fatiguées nous supplient de rentrer.

 

Samedi 6 Septembre : le Check-In


Roulements de tambour !! On y est ! Demain, c'est le grand jour... !
Mais aujourd'hui c'est la fête du parc de Mont-Tremblant. Garde-forestiers, ballade en canoë, sur les sentiers, visite des chutes du Diable ou des chutes Croches... présenté comme cela, c'est sympa, sous la pluie, ça l'est moins !

Pendant que la petite famille admire Dame Nature, je prépare méticuleusement mes affaires...



 

 



Le déblocage effectué, on peut y aller ! Ah oui quand même ! Le parc se remplit tout doucement et devient de plus en plus impressionnant. Tout comme ces grandes rangées de sacs jonchant le sol, rangés par numéro croissant. Je prends mes repères, pas question de se perdre demain ! la reine de la transition c'est moi (ou presque ;-) ). Que de vent... espérons qu'il soufflera moins fort demain, sinon la partie roulante de l'Autoroute risque d'être un vrai calvaire !

 

Dimanche 7 Septembre : le jour J !


4h45 : J’ouvre les yeux ! Objectif ne pas réveiller les filles ! Le Canada oui, mais la course de Maman, bof…
« RDV vers 5h30 et fermeture des routes à partir de 6h00 » ont-ils dit, il ne faut donc pas tarder.
Le jour se lève. Comme annoncé, il fait très frais, 6°C à peine.. La brume surplombe le lac, c’est magnifique !

 


Dès l’ouverture du parc, un flux ininterrompu d’athlètes défile. Les visages sont tendus. On remplit les bidons, on gonfle les pneumatiques, et on vérifie une dernière fois les sacs. Contrairement aux amateurs, les pros rentrent leur vélo au petit matin. Je veux le même équipement quand je serai grande ! On croise Evanne et Vincent, ils sont bien là… mais pas le temps de traîner, il fait trop froid et le parc va fermer. La voiture de location toutes options est une grande invention et la chaleur des sièges chauffants, devient le petit bonheur du moment !!

 


7h50 : j’ouvre les yeux, (oui encore une fois, mais cette fois c’est la bonne !! ) Dans quelques minutes, le départ des pros va être donné, les vagues vont s’enchainer, la mienne (la 13 !) c’est dans 1h ! Un bruit terrible déchire le ciel, un avion de chasse … puis un second … sympa pour le départ !

 

Je me décide enfin à affronter le froid polaire du grand Nord Américain (évidemment que j’exagère !! ;-) ) et pars m’échauffer. Depuis quelques temps, les sensations à pied ne sont pas bonnes, je sais que le semi ne sera pas une partie de plaisir, mais je sais aussi qu’en compétition tout est différent ! Je reviens en suée. Comme au Luxembourg, Mick semble le plus stressé ! C’est bon, je gère…

 

8h40 : La combin est enfilée, j’ai rejoint la plage, que de monde… je repère ma vague, celle des beaux bonnets bleus (n’est-ce pas Estelle-Marie ?!), un rapide tour dans l’eau, des encouragements aux copines et me voilà prête à prendre le départ de cette course. Nous sommes plus d’une centaine, mais la plage est large. Contrairement à d’habitude, tout va bien. Le palpitant s’énerve un peu, je ne vais pas vous mentir, mais pas trop…

 



8h52 : Quelle ponctualité ! Le départ est donné. Je n’ai rien entendu, mais à voir les filles courir, je comprends qu’il faut y aller ! Quelle drôle d’impression cette natation ! J’ai beau nager et nager fort (enfin tout est relatif...) je ne parviens pas à me détacher du groupe. Oh, oh… il va falloir jouer des coudes tout le long ?! Je choisis l’option de m’écarter légèrement et pose rapidement ma nage. Tiens... des pieds, cool… hé mais le bonnet est orange… ! C’est la vague précédente ! Je la remonte progressivement, et je me rassure en me disant que je ne dois pas trop mal nager. Contrairement aux séances de nat des jours précédents, où, à trois au milieu de rien, faute de voir clair j’avais réussi à monter sur mes camarades (pauvre Agathe ;-), j’aperçois la plage ! On m’annonce en moins de 30’, ah chouette ! Oui bon, … le temps natation ne fait pas tout, et la performance en transition est une autre histoire !

 

Alors que je m’élance déjà pour rejoindre le chapiteau, je comprends soudain que tous ces bénévoles en jaune à la sortie de l’eau vont me faire gagner un temps précieux. Hop, hop, une jambe, deux jambes, le tour est joué. Pourquoi dérouler un aussi grand tapis rouge ?! "X’cuse me, x’cuse me" … je cours comme je peux… mon sac est là. Une chaise vite, une chaise ! J’ai beau avoir eu l’impression d’enchainer toutes les actions qui suivent avec toute la vitesse que j’ai pu, il se trouve en fait, qu’après avoir gagné un temps précieux, j’ai perdu un temps certain !!!

 

Mais je ne le sais pas encore, et je ne pense qu’à une chose, avancer et pédaler ! Me voilà partie pour 90km. Le soleil s’est levé. L’air est encore frais, mais le vent est faible et la température va rapidement s’élever.
Va s’en suivre une course en solitaire où je verrai défiler des paquets entiers d’athlètes (ah tiens ceux-là ne pratiquent pas le même sport ?!!) … ça râle, ça injure, ça suit… chacun(e) y va de sa propre réaction. C’est vrai, c’est écœurant... !
Le podium ne se joue pourtant pas pour moi, alors je continue et je fais ma course en appréciant la qualité de l’organisation, la qualité des routes, le nombre de dépanneurs, la présence de la foule aussi motivée que nous, la musique à chaque ravitaillement… La Compagnie Créole et sa machine à zouker arrive même à me rebooster.

 


J’ai le vent dans le dos, c’est vraiment grisant. Mon compteur s’envole, un peu trop même… Je sens le coup de bambou arriver. Et si j’y allais un peu trop fort ?! Je surveille la puissance ( il serait temps !!) en effet, Mél lève le pied ! Il me faut limiter la casse, surtout que la dernière partie n'est pas forcément évidente. Ca va aller, j’ai de bonnes sensations. Tout va bien, enfin…je me rassure comme je peux ! J’aurais fait une course pleine au moins. Pas de regrets, c'est le mot d'ordre ! Les bosses, ah les bosses arrivent… ! Je repense à tous les conseils précieux des uns des autres et tous ces entrainements dans la Montagne de Reims. Ca passe nickel ! Super ! Me voilà arrivée, je confie mon vélo à un bénévole (toujours aussi souriant !) et file enfiler les baskets.

 

Il n’y a pourtant pas grand-chose dans ce sac… mais alors qu’est-ce que je fabrique ?!! Bref, me voilà partie à pied, bien déterminée à terminer cette course en beauté. 300D+ m’a-t-on dit ?! Allez cours, tu réfléchiras plus tard. Je suis cette fameuse ligne bleue ( à droite en vélo, à gauche à pied !), il y a un monde fou !!! il y a aussi un ravitaillement et à nouveau un nombre incalculable de bénévoles quasi tous les kilomètres à tel point que le début de course passe assez rapidement.

Au passage, merci Eric Legrand pour ce beau souvenir !

 

 


Je ressens d’un coup la chaleur, hummm pas bon !! Je suis pourtant sur un bon rythme. Rien n’est plat sur ce parcours. Et là devant moi, se dresse le mur de la rue piétonne, avec ses marches. La foule s’est amassée. Nos prénoms sur les dossards permettent aux gens de nous acclamer. C’est top ! Un athlète handisport est là devant moi, à grimper cette côte : 22% ai-je entendu ?! ça me semble beaucoup mais c’est vrai que c’est raide !! Je grimace ... Le pauvre, s’il craque il va tout dévaler dans l’autre sens, ça semble tellement dur pour lui cette montée pavée… Je me ressaisis en lui souhaitant force et courage et je repars pour mon deuxième tour, largement émoussée cette fois !

 



Mick est sur le bord de la route, mais ne trouvera pas les mots justes pour me relancer (bien au contraire devrais-je dire ?! ;-) ) bref… je souffre en côte et récupère dans les descentes, mais la tête n’y est plus , les jambes non plus. Les encouragements de Mélissa sont un rayon de soleil mais bien trop éphémère ! J'en perds ma lucidité et ce sont quelques secondes de plus au kilo à chaque bip de la montre. Heureusement la fin est proche. Le mollet tient mais chaque impact en descente devient douloureux.

 

C’est la fin, dernière bosse, dernière descente, j’entre-aperçois Vincent en vacances dans le coin qui a fait le déplacement, mais oui il est là :-) !! l’arche est là aussi, c’est fini !!!! oui …… !!!!! Mais quelle ambiance… quel plaisir… quelle belle expérience !

 


Je retrouve Agathe, déjà bien arrivée, et partage le seul bout de pastèque qu’on arrive à trouver et à avaler, car rien d’autre ne peut passer !
Puis je retrouve Micka, Antho, Ben, Julien... Débrief à chaud, débrief à froid... chacun y va de son avis. Il y a du monde partout ! Un peu de poutine pour fêter ça ?!!! Euh non sans façon... ;-)

 



La garmin a parlé ! Les temps de transitions aussi... Chaque course est une leçon dont il faut tirer les enseignements. L'apprentissage est encore long, mais je suis super satisfaite !
Je vous l'ai déjà dit, et je vous le redis "Merci, merci, merci" à tous pour votre confiance et votre soutien !!

 

Lundi 8 Septembre : la récup

Une sortie à vélo, on ne peut plus cool, sur le parcours à pied de la veille, histoire de se rendre compte des pourcentages de ces méchantes bosses. Histoire aussi de dire au revoir à ce site fabuleux qui semble s'être soudainement éteint.

Puis direction Kahnawake : la réserve amérindienne dite mohawk. On ne tient plus les filles dans la voiture, elles vont voir des indiens... ! La traversée de Montréal tourne au cauchemar et nous perdons le temps suffisant pour arriver après la fermeture de toute curiosité locale. Snif...

La soirée bien sympathique que nous passons avec toute l’équipe BPC nous fait rapidement oublier notre déception du jour.

 

 

Mardi 9 Septembre : Le retour


Déjà une semaine que l’école a repris. Il serait temps de penser à la Rentrée non ?!! Le séjour touche à sa fin. Les affaires vite remballées, nous partons vers Montréal pour nos dernières heures canadiennes. Direction le BioDôme de Montréal, cet ancien vélodrome des JO de 1976 , transformé en musée vivant.
Une vraie bulle d’air, un pur régal, et une visite éclaire de la faune et flore Nord Américaine, passée en revue en deux petites heures qui enchantera nos filles et leur laissera après ces quelques jours passés ici, un souvenir inoubliable de leur voyage au Canada !

 

Le retour en avion fut plus rapide et l’atterrissage plus musclé qu’à l’aller, mais tout est bien qui finit bien!

Je rentre de ce périple avec des tas d’étoiles dans les yeux et juste une grosse envie de revivre cela dès l’an prochain.

Ma plus grosse appréhension, (vous le saviez ?!) était de croiser la route d’un Ours égaré (et affamé !). Heureusement pour moi, rien de tout cela… Une des rares bêtes sauvages que j’ai pu croiser fut ce caribou ! Drôle de bête me direz-vous !!!

 

Merci d’avoir pris le temps de lire ces quelques lignes au pays du souvenir !

Bon vent…